Publié dans Société

Découverte - « Tsitakakantsa », le plus grand baobab de Madagascar

Publié le vendredi, 27 septembre 2019

Un autre baobab, plus grand que « Tsitakakoike », issu de la famille de baobab Andansonia Grandidierie est découvert dans le Fokontany Andombiry, District de Morombe. Appelé « Tsitakakantsa », il est dorénavant le plus grand baobab de Madagascar et celui de la planète. D’une circonférence de 28,90m, « Tsitakakantsa » se traduit littéralement par si l’on chante dans l’une des faces de baobab, on n’entend pas le chant dans l’autre.

 

D’après la population locale, elle a déjà trouvé depuis longtemps cet arbre à quelques mètres de « Tsitakakoike », mais pour lui rendre hommage, cette nouvelle n’a été déclarée qu’après la mort de ce dernier, en mai 2019, suite au passage du cyclone AVA en janvier 2018. Seulement, quelques scientifiques malagasy connaissent son existence comme Ramahafaly Wilfred, technicien forestier et chercheur des baobabs. Ainsi, le Chinois, Philippe Shang Liang est le seul étranger qui dispose d’une autorisation de la part de la population locale, de constater de visu ce baobab unique en son genre à Madagascar.

Comme étant un arbre sacré et majestueux, la population lui rend hommage, demande de la bénédiction, de la pluie, d’enfants, la bonne santé. D’ailleurs, la population le considère comme étant un lieu sacré pour le culte traditionnel et apporte des pièces de monnaie, jusqu’à tuer des volailles et des zébus.  Malgré cette grande découverte, il est encore difficile de transférer la valeur de « Tsitakakoike » à « Tsitakakantsa », sans avoir suivre la tradition comme le sacrifice des zébus. Un étranger l’a déjà proposé à la population mais elle a refusé.

 Anatra R. 

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Editorial

  • Consultation boudée
    La société civile, et les formations politiques, partenaires sociaux boudent l’appel pour consultation de la CENI. Dans la perspective d’une échéance électorale, il est d’usage pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convier les partenaires sociaux à une consultation en vue d’échafauder ensemble ou d’améliorer les textes de la loi électorale. Un geste louable et encourageant de cette institution citoyenne d’impliquer les entités de la société civile et formations politiques dans la révision ou le recadrage des textes en vigueur. En effet, il faudra voir ensemble le pourtour des textes en jeu. S’il y a des améliorations à apporter, c’est le moment de le faire. Evidemment, l’objectif étant d’anticiper les solutions à d’éventuels litiges ou différends au moment ou après le scrutin. La CENI voulait prendre en amont les mesures nécessaires pour prévenir les problèmes. A Madagasikara, valable dans presque tous les pays d’Afrique, les élections restent toujours une…

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